Comment devenir chauffeur Uber : mode d’emploi

Resume

 

Vous devez respecter plusieurs conditions pour devenir chauffeur Uber. Tout d’abord, vous devez avoir une carte professionnelle VTC. Pour ce faire, vous devez prouver votre aptitude médicale, détenir un permis B depuis au moins trois ans, présenter un casier judiciaire vierge et avoir réussi l’examen VTC ou justifier d’une expérience dans le transport. De même, vous devez être inscrit au Registre des exploitants VTC.

 

Il vous faut ensuite un véhicule quatre portes de moins de 7 ans (neuf ans s’il est hybride ou électrique) respectant les dimensions minimales de 4,50 m × 1,70 m, avec une puissance d’au moins 84 kW et couvert par une assurance responsabilité civile professionnelle voyageurs. 

 

Enfin, il vous avoir créé une entreprise pour démarrer. Une micro-entreprise suffit, mais vous pouvez parfaitement exercer avec une SASU ou une EURL.

conditions à cocher

Comprendre l’attractivite du metier

Qu’est-ce qu’une SASU et pourquoi seduit-elle tant les chauffeurs VTC ?

La SASU est une forme de société adaptée aux entrepreneurs individuels souhaitant créer une entreprise seul(e), tout en bénéficiant des avantages d’une société par actions. En choisissant ce statut, vous protégez efficacement votre patrimoine personnel, puisque votre responsabilité se limite uniquement au capital investi.

Ce statut séduit particulièrement les chauffeurs VTC car il apporte crédibilité et professionnalisme, des critères très appréciés par une clientèle exigeante.

Les avantages specifiques de la SASU pour une activite de chauffeur VTC

Vous rêvez de quitter la routine salariale, de gérer votre emploi du temps et de prendre le volant de votre propre avenir ? Conduire pour Uber vous offre cette liberté, mais avant de décrocher vos premières courses, vous devez remplir un ensemble précis de conditions pour devenir chauffeur Uber. L’As des Formations examine les prérequis personnels, les normes applicables au véhicule, les démarches administratives et la création d’entreprise. De plus, nous vous offrons des conseils précieux pour optimiser la rentabilité de votre activité. À l’issue de votre lecture, tout sera clair, il ne vous restera plus qu’à démarrer le moteur.

Le modèle d’Uber séduit parce qu’il permet de travailler quand vous le souhaitez et de fixer votre niveau de revenus en fonction de votre disponibilité. Vous constituez votre propre clientèle via la plateforme, bénéficiez d’un système de paiement dématérialisé et n’avez pas à investir dans une licence coûteuse comme les taxis traditionnels.

Il serait toutefois trompeur d’ignorer les charges : commission d’Uber (environ 25 %), carburant, entretien, assurance et cotisations sociales viennent rogner le chiffre d’affaires. En d’autres termes, la rentabilité dépend de votre capacité à jongler entre ces dépenses et le temps passé sur la route. L’une des conditions pour devenir chauffeur Uber au sens large consiste donc à adopter très tôt la bonne méthode de gestion : suivre vos coûts, planifier vos créneaux se révélant les plus lucratifs et veiller à votre santé pour éviter l’épuisement.

Les conditions pour devenir chauffeur Uber : sante, permis et casier judiciaire

Avant toute inscription, vous devez prouver votre aptitude médicale à la conduite professionnelle par le biais d’un médecin agréé chargé de vous délivrer un certificat (formulaire Cerfa 14880) qui atteste que votre vue, votre audition et votre état général afin de vérifier qu’elles sont compatibles avec un transport sécurisé des passagers.

Votre permis B doit afficher au moins trois années d’ancienneté, ou deux si vous êtes passé par la conduite accompagnée. Ce seuil reflète la volonté du législateur de confier le transport public de personnes à des conducteurs déjà expérimentés. Par ailleurs, la loi exige un bulletin n°2 vierge : toute mention incompatible avec l’activité VTC déclenche un refus.

Si certaines plateformes étrangères font encore l’impasse sur la formation secourisme, la réalité française est différente, même si le PSC1 n’est plus explicitement obligatoire, il reste vivement conseillé d’y recourir. Vous saurez réagir face à un malaise passager ou un petit accident, ce qui améliore votre note client et rassure vos passagers.

Les exigences materielles : un vehicule aux normes VTC

Beaucoup de candidats pensent qu’il suffit d’avoir une voiture récente mais la réglementation VTC est plus pointilleuse. Pour satisfaire les conditions pour devenir chauffeur Uber, votre véhicule doit compter quatre à neuf places (chauffeur compris), quatre portes, et ne pas dépasser sept années d’ancienneté, ce dernier se doit d’être neuf si vous optez pour un modèle hybride rechargeable ou 100 % électrique.

Les dimensions minimales (4,50 m de long et 1,70 m de large) assurent un espace confortable aux passagers, tandis que la puissance nette de 84 kW garantit des accélérations fluides, même avec des bagages. Veillez à tenir un carnet d’entretien irréprochable notamment avec un contrôle technique annuel obligatoire, nettoyage intérieur régulier et réparations immédiates en cas de défaut.

Enfin, la responsabilité civile professionnelle voyageurs complète l’assurance auto classique. Sans ce contrat spécifique qui couvre les dommages subis par vos clients, vous risquez jusqu’à 3 750 € d’amende et l’immobilisation du véhicule. Un justificatif d’assurance aux normes VTC fera partie du dossier que vous transmettrez ensuite à Uber.

Pour un choix éclairé du modèle, parcourez notre article sur le sujet ici.

exigences à respecter

Passer l’examen VTC : la clef de voute du parcours

L’obtention du diplôme VTC constitue la pierre angulaire des conditions pour devenir chauffeur Uber. Organisé par la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’examen se divise entre un QCM théorique (réglementation, sécurité routière, gestion d’entreprise, français et anglais) et une épreuve pratique de conduite. 

Même si la loi n’impose plus de suivre une formation, la très grande majorité des candidats choisissent un centre agréé. L’As des Formations propose un cursus intensif, finançable avec votre CPF. Vous révisez la réglementation VTC, vous apprenez à calculer vos coûts et vous vous entraînez à la relation client. Rendez-vous sur notre article dédié à l’examen VTC pour en apprendre davantage et pouvoir faire de votre examen, une réussite.

L’obtention de la carte VTC par equivalence : une alternative a l’examen

Si vous avez déjà de l’expérience dans le secteur du transport, vous n’êtes pas forcément obligé de passer l’examen pour obtenir votre carte professionnelle. En effet, vous pouvez l’obtenir par équivalence en prouvant votre expérience. 

 

L’obtention de la carte fait toutefois partie des conditions pour devenir chauffeur Uber. 

Carte professionnelle et inscription au registre VTC

Une fois le diplôme en poche, vous sollicitez la carte professionnelle VTC auprès de la préfecture de votre département. Son coût d’environ 60 €, couvre la fabrication sécurisée et l’envoi postal. Sans cette carte plastifiée, affichée sur votre tableau de bord, aucune plateforme ne pourra légalement vous activer.

Dans la foulée, connectez-vous au Registre des exploitants VTC (REVTC) pour déclarer votre entreprise et votre véhicule. Cette inscription, facturée 170 €, vous délivre le fameux macaron rouge apposé sur pare-brise avant et arrière, il prouve aux forces de l’ordre que vous répondez aux conditions pour devenir chauffeur Uber. Toutes ces démarches sont détaillées pas à pas dans notre article complet sur la carte VTC.


Choisir la bonne structure juridique

Avoir son entreprise fait partie des conditions pour devenir chauffeur Uber. Deux cadres dominent le marché :

La micro-entreprise attire par ses formalités ultra-simples : une déclaration sur le Guichet unique de l’INPI, aucune obligation de bilan comptable et des cotisations calculées uniquement sur votre chiffre d’affaires encaissé. En revanche, le plafond annuel de 77 700 € limite la progression et aucune déduction de frais réels n’est possible.

La SASU (ou l’EURL) séduit ceux qui envisagent l’activité à plein temps : déduction intégrale de vos charges (carburant, amortissement, assurance, leasing) avant impôt, absence de plafond de chiffre d’affaires et possibilité de réinvestir pour développer une flotte. La contrepartie ? Des démarches plus longues et une comptabilité complète. 

Si vous hésitez, l’As des Formations a conçu pour vous, un article dédié au choix du statut juridique pour votre activité de VTC

juridiction

Rejoindre l’application Uber

 

Avec vos documents rassemblés comprenant la pièce d’identité, la carte professionnelle, l’attestation REVTC, le justificatif d’assurance, la carte grise et le RIB. Ensuite, créez votre profil sur l’application Uber. La plateforme vérifie chaque pièce et un rendez-vous de contrôle rapide dans un centre partenaire peut être exigé. Dès que votre profil passe en « actif », vous recevez un kit de bienvenue et vous pouvez commencer à accepter des courses.

N’oubliez pas qu’Uber limite la conduite à dix heures d’affilée avant six heures de pause. Le respect de cette règle fait partie des conditions pour devenir chauffeur Uber et cela préserve votre sécurité comme celle des passagers. Pour vos premières journées, fixez-vous des objectifs réalistes comme par exemple en commençant par les trajets aéroport matinaux, souvent bien rémunérés, puis testez les soirées week-end pour mesurer la différence de demande.

Rentabiliser son activite : bonnes pratiques et vision long terme

Le succès ne dépend pas uniquement du nombre d’heures passées sur la route. Pour maximiser votre revenu horaire, alternez judicieusement les créneaux de forte demande et les moments plus calmes, pendant lesquels vous pouvez laver la voiture, planifier vos charges ou simplement récupérer. De nombreux chauffeurs choisissent de cumuler plusieurs plateformes telles que Bolt, Heetch, Free Now afin de réduire les temps morts (bon à savoir :  la loi ne vous impose aucune exclusivité).

Adoptez également une relation client irréprochable. La ponctualité, la courtoisie et le confort (bouteille d’eau, chargeurs, musique adaptée) assurent des notes élevées, lesquelles conditionnent l’accès aux courses les plus rémunératrices. Pour aller plus loin, découvrez notre série de conseils pratiques pour améliorer votre expérience client.

Enfin, prévoyez un budget entretien et carburant proportionné à votre activité,  la clé d’une marge confortable réside dans la maîtrise de ces frais variables. Une application de suivi des dépenses peut vous aider à déterminer votre seuil de rentabilité hebdomadaire, à partir duquel chaque course devient un vrai bénéfice.

Optez pour l’As des Formations, votre partenaire de route vers la reussite

Nous voilà au terme de cet article, vous connaissez désormais toutes les conditions pour devenir chauffeur Uber en France. Dès aujourd’hui, choisissez une formation adaptée, réunissez les pièces administratives, immatriculez votre entreprise et préparez votre véhicule puis dans quelques semaines, vous serez prêt à accueillir vos premiers passagers. 

Et si vous souhaitez une formation VTC de qualité pour obtenir votre carte, L’As des Formations se tient à vos côtés. Nos instructeurs vous guideront du QCM théorique à l’épreuve pratique. Rejoignez-nous et tracez votre propre trajectoire sur les routes de France ! 

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Questions frequentes

La carte VTC expire-t-elle ?

Oui, elle est valable cinq ans. Pour la renouveler, vous devrez suivre une formation continue de 14 heures et présenter à la préfecture les justificatifs correspondants.

Puis-je conduire sans macaron REVTC ?

Non, l’absence de macaron constitue un exercice illégal de la profession et peut entraîner jusqu’à 15 000 € d’amende.

Est-ce que je peux louer une voiture plutôt que de l'acheter ?

Oui, de nombreux loueurs proposent des contrats longue durée spécialement conçus pour les VTC. Veillez à signer pour plus de six mois afin d’éviter le dépôt de garantie financière de 1 500 € imposé aux exploitants qui n’ont pas la pleine jouissance du véhicule.

 

Uber limite-t-il le temps de conduite quotidien ?

En effet, pour votre sécurité et celle des passagers, Uber bloque l’application après dix heures de conduite consécutives et exige six heures de repos avant toute nouvelle connexion.

Peut-on rouler pour plusieurs plateformes à la fois ?

Absolument, les VTC ne sont soumis à aucune exclusivité. Cela signifie que vous pouvez donc cumuler Uber, Bolt, Free Now ou Heetch pour optimiser votre taux d’occupation, tant que chaque course démarre sur réservation et que vous respectez les temps de pause réglementaires.

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