FormAtion VTC Chevilly

Avant toute inscription, contrôlez les indispensables : permis B valide depuis au moins trois ans, bulletin n°2 sans condamnations incompatibles, visite médicale réalisée par un médecin agréé avec avis favorable. Ce triptyque conditionne la suite et évite les blocages administratifs au moment de demander la carte professionnelle.

Posez votre calendrier, votre cible de revenus et votre zone de travail. Un plan simple vaut mieux qu’un sprint désorganisé : budget de départ, charges, créneaux disponibles, stratégie d’acquisition clients. Cette préparation amont rend les étapes administratives plus fluides et vous met en situation de réussir l’examen rapidement.

Même si elle n’est pas obligatoire, une préparation sérieuse change tout. Les centres proposent généralement de 50 à 300 heures de contenus et d’entraînements qui couvrent réglementation VTC, sécurité, gestion, relation client, français et anglais. L’objectif est d’arriver prêt le jour J, avec des automatismes et une stratégie claire pour chaque épreuve.

L’inscription se fait auprès de la CMA de votre région. L’examen comporte un écrit sur les connaissances clés du métier puis une mise en situation pratique d’environ vingt minutes, préparation d’itinéraire, conduite maîtrisée, connaissance du territoire, accueil et facturation. En cas de succès, la CMA délivre l’attestation qui ouvre la porte aux démarches suivantes.

Deux voies cohabitent : construire votre portefeuille direct en B2B/B2C ou rejoindre une ou plusieurs plateformes de réservation. Les plateformes apportent du volume contre commission, avec des conditions qui varient selon les acteurs. La liste officielle des centrales de réservation est publique pour comparer en toute transparence.

Une fois l’examen validé, vous choisissez votre cadre d’exercice : entreprise individuelle (dont micro‑entreprise) pour démarrer vite et léger ou société unipersonnelle (EURL, SASU…) si vous anticipez de la croissance. La profession relève de l’artisanat et votre immatriculation figure au Registre national des entreprises.

Toutes les démarches se déposent sur le guichet des formalités : identité, domiciliation, pièces justificatives et mentions réglementaires. Vous recevez un accusé, corrigez si besoin, puis obtenez votre numéro SIREN une fois l’immatriculation validée. C’est votre point de départ pour opérer légalement.

Dès réception de l’attestation d’examen, déposez votre demande de carte en ligne. Elle est obligatoire, valable cinq ans et coûte environ 60 €. La carte doit être visible depuis l’extérieur du véhicule lorsque vous travaillez. Vous recevrez l’invitation de paiement émise par l’Imprimerie nationale avant fabrication.

Inscription en ligne obligatoire et à renouveler tous les cinq ans. Le coût annoncé est de 170 €. Vous fournirez les pièces clés : RC Pro, justificatifs d’immatriculation, carte grise, carte professionnelle et, si nécessaire, garantie financière. L’absence d’inscription constitue un exercice illégal lourdement sanctionné.

Votre voiture doit présenter 4 à 9 places, au moins 4 portes, des dimensions minimales de 4,50 m par 1,70 m, une puissance d’au moins 84 kW et une ancienneté maximale de sept ans (sauf hybrides/électriques). RC Pro obligatoire, contrôle technique annuel et vignette VTC à commander via votre compte REVTC. Elle coûte environ 35 € et doit être posée aux emplacements requis.

La maraude est interdite. Chaque trajet doit être réservé et justifié par un document papier ou numérique comportant les informations exigées. En l’absence de réservation suivante, stationnez hors voirie ou au siège/domicile de l’exploitant. Autour des gares et aéroports, un stationnement d’attente est encadré et limité. Des sanctions existent en cas d’infraction.

Si vous utilisez une application de mise en relation, un plancher s’applique : au moins 9 € par course, 30 € par heure d’activité et 1 € par kilomètre parcouru, montants susceptibles d’être révisés. Des accords renforcent aussi la transparence des plateformes et encadrent la rupture des relations commerciales.

Tous les cinq ans : formation continue de 14 heures à réaliser trois mois avant l’échéance, puis renouvellement de la carte et ré‑inscription au REVTC. Anticipez le contrôle technique annuel et, le moment venu, le remplacement du véhicule pour rester dans les critères. Cette discipline protège votre activité et votre réputation auprès des clients.