Comment devenir chauffeur VTC sans formation
Devenir chauffeur VTC sans formation est-ce possible ? C’est une question que se posent de nombreux aspirants conducteurs privés. Bonne nouvelle, la formation VTC n’est pas légalement obligatoire pour accéder à la profession. Cependant, cela ne veut pas dire que l’on peut s’improviser chauffeur VTC du jour au lendemain.
L’As des Formations vous guide sur la manière d’obtenir votre carte VTC sans suivre de formation, que ce soit en passant l’examen en candidat libre ou via la voie d’équivalence pour les professionnels expérimentés. Nous vous proposerons également un comparatif entre le parcours avec ou sans formation, afin de vous aider à choisir la meilleure option pour votre réussite.
Peut-on devenir chauffeur VTC sans formation ?
Oui, il est possible de devenir chauffeur VTC sans suivre de formation diplômante, car aucun diplôme spécifique n’est requis. En revanche, vous devez obligatoirement réussir l’examen VTC pour obtenir la carte professionnelle VTC nécessaire à l’exercice du métier. Concrètement, la loi permet tout à fait de passer cet examen VTC sans formation, il suffit de vous inscrire en candidat libre auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) de votre département.
Toutefois, il faut avoir conscience que se présenter à l’examen sans préparation sérieuse réduit considérablement vos chances de réussite. Obtenir la carte VTC sans formation peut s’avérer compliqué si vous n’êtes pas prêt, car l’examen est exigeant. Ne pas suivre de cours en centre ne vous empêche pas de vous préparer par vous-même à l’aide de manuels spécialisés, annales des sessions précédentes, tests en ligne… mais il faudra être très rigoureux. D’après la réglementation, l’examen VTC est national et comporte une partie théorique et une partie pratique, avec des seuils éliminatoires à respecter. Nous détaillons ces épreuves dans la section suivante.
Reussir l’examen VTC en candidat libre
Pour exercer comme chauffeur VTC sans formation, l’examen VTC est incontournable. Il se déroule en deux étapes : une épreuve théorique d’admissibilité d’environ 3 heures, suivie d’une épreuve pratique d’environ 45 minutes. Vous devez obtenir au moins 10/20 à l’examen théorique pour accéder à l’épreuve pratique, qui évalue votre aisance au volant, votre connaissance du code de la route et votre sens du service client.
Préparation de l’épreuve théorique : L’examen écrit couvre un programme large avec 7 matières, dont 5 communes aux taxis/VTC/VMDTR et 2 spécifiques aux VTC. Les thèmes principaux incluent la réglementation du transport de personnes, la gestion d’entreprise, la sécurité routière, la langue française, l’anglais et le développement commercial. Vous serez interrogé via des QCM et QRC sur des notions variées. Il est crucial de se constituer un plan de révision solide. Pensez à vous procurer un livre de préparation à l’examen VTC et à vous entraîner sur des examens blancs.
Inscription et logistique : Pour passer l’examen en candidat libre, inscrivez-vous en ligne auprès de la CMA de votre région. Un droit d’examen d’environ 200 € est généralement demandé. Le jour J, présentez-vous avec une pièce d’identité et votre convocation. En cas d’échec, vous pourrez retenter votre chance lors d’une session ultérieure, mais chaque échec vous fait perdre du temps.
Après avoir réussi les deux volets de l’examen VTC, vous devrez faire une demande de carte VTC auprès de la préfecture de votre domicile, en fournissant le dossier requis et en vous acquittant de la redevance d’environ 60 €. La préfecture met environ 3 mois pour délivrer la carte professionnelle VTC. Il vous restera quelques étapes administratives pour démarrer votre activité, comme choisir un statut juridique, immatriculer votre entreprise, préparer un véhicule conforme et vous inscrire au registre des VTC. Ces démarches sont communes à tous les nouveaux chauffeurs.
Obtenir la carte VTC par equivalence : la voie express pour les professionnels
Existe-t-il un moyen de devenir chauffeur VTC sans passer l’examen ? Oui en effet, il s’agit de la voie d’équivalence. Ce dispositif permet à certains professionnels expérimentés d’obtenir directement la carte VTC sans suivre le parcours classique formation + examen. Il faut pour cela pouvoir justifier d’au moins un an d’expérience dans le transport de personnes au cours des 10 dernières années. En pratique, cette équivalence concerne par exemple, les anciens chauffeurs de taxi, les conducteurs salariés d’entreprises de transport de voyageurs, ou encore les exploitants de transport disposant d’une “licence de transport intérieur” (dite licence DRE) sur des véhicules de moins de 9 places.
Si vous remplissez ces critères, la formation initiale et l’examen VTC ne sont pas nécessaires dans votre cas. Ils sont conçus pour les candidats sans expérience suffisante. Vous devrez à la place déposer un dossier d’équivalence auprès de la préfecture de votre lieu de résidence, qui examinera votre demande. Les pièces justificatives à fournir varient selon votre profil professionnel :
- Ancien chauffeur salarié (VTC, navette, chauffeur de maître, etc.) : fournissez par exemple 12 bulletins de salaire couvrant au moins un an à temps plein, ainsi que vos contrats de travail correspondants.
- Ancien chauffeur de taxi ou artisan transport indépendant : joignez la photocopie de votre carte professionnelle Taxi, un extrait Kbis ou justificatif d’activité indépendante, et tout document prouvant l’exercice de l’activité sur au moins un an (bilan comptable, attestations).
- Ancien transporteur capacitaire (exploitant) : fournissez une copie de votre licence de transport (DRE) en cours de validité depuis plus d’un an, sa copie conforme ainsi que votre extrait Kbis d’entreprise de transport.
Une fois le dossier complet déposé, généralement via la plateforme en ligne de l’ANTS ou directement en préfecture, il faudra faire preuve de patience. Le délai de traitement peut aller jusqu’à 6 mois pour une demande par équivalence car les services préfectoraux doivent vérifier toutes vos pièces et votre expérience. Une fois votre carte VTC obtenue par équivalence, les étapes suivantes sont similaires, comme la création de votre entreprise si ce n’est déjà fait, l’inscription au registre des VTC, etc. L’avantage de l’équivalence est le gain de temps et d’argent. Vous évitez le passage d’un examen parfois jugé difficile et les frais de formation, ce qui peut représenter une économie substantielle. Toutefois, les critères sont stricts et peu de candidats remplissent ces conditions. Donc, assurez-vous d’avoir un dossier solide avant d’opter pour cette voie.
Avec ou sans formation VTC : quelles differences ?
Vous hésitez entre passer l’examen en candidat libre ou bien suivre une formation VTC dans un centre agréé ? Voici quelques éléments de comparaison pour vous aider à y voir plus clair.
Parcours sans formation (candidat libre)
Opter pour le candidat libre, c’est se préparer seul à l’examen sans suivre de cours. L’avantage principal est économique : pas de frais de scolarité, qui varient entre 500 € et 1500 €, et une totale liberté d’organisation. Cette flexibilité est idéale si vous avez déjà une activité ou des contraintes personnelles. Certains candidats préfèrent aussi étudier à leur rythme, en se concentrant sur leurs points faibles.
Cependant, le parcours sans formation a des inconvénients. Il demande une grande discipline et une bonne connaissance des attentes de l’examen. Sans encadrement, il est facile de négliger certaines matières ou de mal évaluer son niveau. Le taux de réussite des candidats libres est bien plus faible que celui des candidats formés, car beaucoup se présentent sans préparation et échouent. Une formation VTC est fortement recommandée pour maximiser vos chances de succès. Sans elle, attendez-vous à investir de nombreuses heures de travail personnel. En cas d’échec, il faudra aussi patienter avant de retenter votre chance, ce qui peut retarder le lancement de votre activité.
Parcours avec formation (centre de formation VTC)
Suivre une formation VTC dans un centre agréé demande un investissement en temps et en argent, allant de 50 à 300 heures de cours selon les options choisies. Cependant, c’est un gage de sérieux et d’efficacité. Vous bénéficiez d’un encadrement professionnel avec des formateurs expérimentés, un programme structuré, des tests blancs et des mises en situation. Ce coaching sur mesure vous aide à aborder l’examen dans les meilleures conditions et à combler vos lacunes.
Dans nos centres L’As des Formations, nous privilégions la qualité pédagogique et la pratique terrain, comme les simulateurs et les retours d’expérience, pour maximiser vos chances de réussite. Ainsi, passer l’examen après une bonne formation est bien plus simple qu’en candidat libre, et la majorité de nos stagiaires obtiennent leur carte du premier coup.
De plus, la formation vous intègre rapidement dans le réseau professionnel grâce aux échanges avec d’autres futurs chauffeurs et aux conseils d’intervenants VTC en activité, ce qui peut être précieux pour démarrer. Enfin, sachez qu’il existe des aides au financement, comme les comptes CPF ou Pôle Emploi, pour alléger le coût de la formation. N’hésitez pas à en profiter si vous êtes éligible.
Avec ou sans formation pour devenir chauffeur VTC ? A vous de choisir
En définitive, devenir chauffeur VTC sans formation initiale est envisageable pour les plus débrouillards ou les professionnels justifiant déjà d’une expérience significative. Cependant, si vous débutez dans le métier, suivre une formation VTC reste la voie la plus sûre pour réussir l’examen du premier coup et lancer votre activité dans de bonnes conditions.
La formation n’est certes pas obligatoire, mais elle vous fera gagner un temps précieux et vous évitera bien des écueils. Chez L’As des Formations, nous avons à cœur de guider chaque futur chauffeur vers le succès. N’hésitez pas à nous contacter pour bénéficier de conseils et d’une expertise vous permettant de faire le meilleur choix possible pour votre avenir en tant que chauffeur VTC.
Préparez-vous sérieusement, que ce soit en solo ou accompagné, et vous pourrez bientôt prendre la route en tant que chauffeur VTC, carte professionnelle en poche. Vous serez prêt à transporter vos premiers clients en toute légalité et sérénité.
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Questions frequentes
Faut‑il passer un examen pour travailler pour Uber ?
Oui en effet, l’examen VTC se compose d’une épreuve théorique (QCM sur la réglementation, la sécurité, la gestion et l’anglais) et d’une épreuve pratique de conduite de 20 minutes. L’As des Formations peut vous accompagner intégralement pour la bonne réussite de votre formation VTC.
Peut‑on conduire pour Uber tout en conservant un autre emploi ?
Effectivement, le statut indépendant permet d’organiser librement son temps. Vous pouvez conduire uniquement sur les créneaux qui vous conviennent, en parallèle d’un emploi salarié.
Comment optimiser ses revenus ?
Travaillez durant les pics de demande (vendredi/samedi soir, heures de pointe), positionnez‑vous près des zones stratégiques (gares, aéroports), maintenez une note élevée pour accéder aux bonus et réduisez vos coûts (véhicule économe, entretien régulier).
Peut‑on cumuler Uber et d’autres plateformes VTC ?
Oui, la réglementation autorise l’utilisation simultanée de plusieurs applications, à condition de satisfaire vos obligations fiscales et d’assurance.